Цели «Евразийского Движения»:
- спасти Россию-Евразию как полноценный геополитический субъект
- предотвратить исчезновение России-Евразии с исторической сцены под давлением внутренних и внешних угроз --
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Archivio de EURASIA a cura di Martino Conserva
original text
Aleksei
Kiselëv
ÉVOLUTION EURASIENNE EN
RUSSIE
LA QUESTION
TCHÉTCHÉNE
A la frontière des années 1999-2000, la partie
la plus mobile, active et pragmatique de l'élite russe
s'est rendue compte de la nécessité aiguë d'opérer une
transition vers une politique plus " sur terre " et
prenant en considération nos particularités.
En
particulier, cela s'est exprimé dans la séparation des
installations idéologiques que l'Occident avait imposé à
la Russie après l'effondrement, en 1991, du socialisme
dogmatique. Ce dernier, à propos, en la forme dans qui
il fut importé en Russie, était aussi un modèl
conceptuel occidentale (c'est autre affaire, qu'il ait
trouvé en Russia un terrain préparé).
L'accès au pouvoir de cette partie des
représentants du pouvoir russe qui, ne serait-ce que
dans quelque mesure, liait son futur à notre pays, était
prédéterminé - à mesure que l'ultérieur
occidentalisation "en haut" (et cela pas disintéressé
parfois !) au détriment des intérêts du pays provoquait
des enthousiasmes de plus en plus faibles "en bas". De
la même manière, en s'accroissant comme une boule de
neige, l'ensemble des défis de politique extérieure et
interieure rendait telle position du pouvoir russe de
plus en plus "lourde".
Le changement des pierres miliaires
idéologiques a lieu auparavant dans la sphère politique
: acceptation d'une nouvelle orientation
étatiste-patriotique, refus de la stratégie des
constantes concessions inconditionnelles aux concurrents
mondiaux dans l'arène internationale et du " tutoyer "
pacifiste avec les forces désintégrationnistes à
l'intérieur de l'état. A' la consolidation de telles
tendances contribuait la lobby euroasiste à tous les
niveaux lui accessibles de la structure politique de la
société russe.
L'évolution euroasienne appliqué à la situation en
Tchétchénie
Expression particulière de la politique
nouvelle, plus euroasienne et étatiste, a été la reprise
en automne 1999 des opérations de combat en Tchétchénie.
La campagne précédente 1994-1996 avait été honteuseument
terminé par les accords, dits de Khasavjiurt (1) avec
les séparatistes tchétchénes, qui jouissaient du soutien
direct étranger, en particulier des services de
reinsegnement turc et proche-orientales et l'appui
indirect par les structures médiatiques pro-occidentales
dans la Russie. Alors, l'honteuse livraison de toute la
Tchétchénie, partie du territoire de la Russie, avec sa
population entière, au faveur de formations militaires
multicolores derrière les slogans de la lutte pour la
"paix" (une paix qui la Russie n'a pas réçu,
régulièrement) et de la "cessation de la guerre", a
causé du mal immense à tout le peuple russe, sans parler
du peuple proprement tchétchène. Ça va sans dire, quel
préjudice immense la défaite dans la lutte avec les
séparatistes personnels ait apporté à l'idée de
l'intégration de l'Eurasie sous l'égide de la
Russie.
Maintenant, quand en Tchétchénie se passent des
nouvelles opérations de combat, et la compréhension de
l'importance de cette guerre et des fondements
géopolitiques et stratégiques de sa conduite par le
pouvoir russe est evident - maintenant il est temps
d'éclaircir combien la compréhension de la "victoire"
dans cette guerre par le pouvoir russe soit proche a
celle des euroasistes.
Une brève digression dans l'histoire
Les
opérations antiterroristes en Tchétchénie, visant à
s'opposer à la désintégration de Russie, sont
objectivement justifiées du point de vue euroasiste.
Néanmoins, dans cette question il est facile de s'égarer
dans les plus faciles d'enthousiasmes ou dans
l'inclination vers les décisions simplistes, les raisons
pour qui n'existent e ne peuvent exister. À son temps,
la direction stalinienne de la URSS, pleine de soi et de
la sensation de sa force, en partagéant l'idéologie
progressiste européenne, trouva déjà "une simple
décision", avec la déportation des " mauvaises "
tchétchéns, tousjours rebelles, dans les plaines
orientales de la Sibérie et du Khazakhstan. Mais cette
idée, que les emeutes constantes des Tchétchéns peuvent
être expliquées par l'imperfection pas des Tchétchéns
mêmes, mais de "l'idéologie la plus avancée" - la
direction soviétique, bien sûr, ne pouvait pas
l'admettre. Et une telle approche, naturellement,
confirmait l'antagonisme tchétchéne contre l'état
soviétique.
C'était la praxis du régime soviétique de
détruire tout ce que, à son opinion, empêcheait
l'arrivée du " lumineux futur" - juste comme
d'aujourd'hui les liberales-occidentalistes. Armé par
une l'idéologie européenne antinational ou nationaliste
borné, le régime soviétique a classifié dans la
catégorie négative trop plusieurs et plusieurs, en
réduisant proportionellement la catégorie positive. Cela
finit par embrouiller les choses et, tout compte rendu,
engendrer une répressivité contreproductive. Ainsi
les Tchétchénes se sont trouvés avec le temps dans la
catégorie des ennemis, bien que aux premières
étapes du pouvoir soviétique c'était tout à fait au
contraire.
Le nouveau pouvoir, arrivé avec la perestrojka, a
hérité dans sa "nouvelle penseeé" cette étroitesse
conceptuelle de l' ancien régime - héritage de toutes
idéologies venues de l'Ouest - mais avec cela a été
aussi pénétré par la nouvelle idée occidentale de la
décomposition, affaiblissement et "extinction" de
l'état. Il est naturel, que la "nouvelle" Russie, qui a
vu tomber rapidement les aguilles pas seulement au
niveau conceptuel mais aussi dans la sphère des
force élementaires, reçoive tous ses trente trois
coups de fouet par toutes les directions - y
compris un noeud de contradictions tellement ancien que
la Tchétchénie.
" Europeishina " ou " solution "
européenne (2)
Dans
les recettes de solution de la crise tchétchène portant
l'empreinte, pour ainsi dire, des conceptions
"occidentales", il est absente toute préoccupation que
les Tchétchènes continuaient à percevoir l'etre part de
la Russie comme quelque chose corréspondant aux besoins
de leur développement national. En outre, ces recettes
peuvent avoir une apparence diamétralement opposé selon
leurs manifestations extérieures - du déjà mentionné
enthousiasme facile jusqu'aux positions défaitistes,
postulant l'"incompatibilité" des deux peuples.
Naturellement, qu'il est absurde que de parler de unité
dans les conditions de guerre totale; mais avec
l'abandon volontaire de l'initiateur même de l'union -
la Russie - on a plus rien proprement de quoi
parler.
Comme a démontré l'expérience post-Khasavjurt,
laissé à lui-même le sujet séparatiste commence à se
produire comme "intégrateur", en "intégrant" des parties
des territoires voisins de la Russie. Dans ce cas toute
la région va rester zone de conflict rampant, et parfois
acharné, pour très longtemps, si non pour toujours.
Le géopolitique atlantiste Z. Brzeszinski a
appellé ça comme "le procès de la transformation du
Caucase dans les Balkans euroasiens".
Dans l'aspect le plus pire, l'eurasisme russe
peut s'éxprimer dans la sympathie aux guerrilleros
tchétchènes faisant la guerre contre l'armée russe, pour
quelques vagues et douteuses lignes euroasiennes. La
négligence de la sphère conceptuelle engendre chéz ces
pseudo-eurasistes la fausse convinction, que seulement
le potentiel de force, la disponibilité à "verser du
sang" soient le véritable sceau du fondément des
révindications de n'importe quelle nation à l' hégemonie
ou au rôle principal dans la réalisation du projet
euroasien, aussi que de n'importe quel projet
géopolitique.
En tout cas, cela est beaucoup " européen " -
en vertu de l'extrême simplicité des positions
religieuses-idéologiques personnelles, on tombe sous le
charme du complex religieux- idéologique des peuples
non-européens, qui avantageusement atténuent leur
"passionarité" non européenne (3); d'autant plus que ces
mêmes systèmes religieux-politiques peuvent correspondre
moins au projet euroasien que la position personnelle
faiblement élaborée. Le phénomène pareil était observé,
par exemple, au Afghanistan, oû les soldats soviétiques,
en venaient de faire leur "devoir internationale",
réalisaient une pas trop bien entendue mission
euroasienne - l'entraînement du Afghanistan au bloc des
états-militants pour "le futur lumineux" contre "le
capitalisme mondial". S'étant trouvé prisonniers,
certain de ceux-ci devenaient musulmaines, en étant
vivement pénétré par l'idée (plutôt bizarre, si
appliquée à des russes) de la guerre contre les
"infidèles".
À titre d'exemple supplémentaire illustrant le
phénomène pareil, on peut amener la guerre anglo-boère
du début du XXme siècle. La lutte des Boèrs contre
l'Empire Britannique, qui proclamait un douteux idéal
expansionniste, provoqua une vague immense de sympathie
vers les Boèrs, ainsi que l'afflux de volontaires - des
"internationalistes" de toute éspèce et origine, y
compris les autres puissances colonielles d'Europe. Il
n'était pas important, que les "maquisard boèrs aimants
la liberté " à une plus proche considération se
montraient rétrogrades, esclavistes et racistes.
Beaucoups éprouvaient attraction et sympathie pour leur
même promptitude, qui avait l'air se ténir aux valeurs
simples opposées aux valeurs bien plus douteuses de la
civilisation britannique, leure promptitude à protéger
son bon droit, sans parler de leur résistance désesperée
à la machine militaire anglaise.
A' grands traits, dans les deux exemples
amenées, ces systémes de valeurs qui prétendent au
globalisme ne résultent que insuffisamment fondées
(scarcement, dans le cas de l'URSS ; nullement, dans le
cas de l'Empire Britannique) ; les argumentations
rationalistes-occidentales, éxprimées en défaut de
reconnaissance de l'idée même de l'originalité de
n'importe quel peuple, et se limitant à la protection "
des intérêts vitales ", ainsi que une autre fois
cachaient sous la masque d'eurasisme le double standard
européen ("il-y-a des bonnes éthnies euroasiennes, des
autres plus sauvages, des autres ancore superflues") -
tout cela, ne peut absolument pas être la base originale
de l'harmonie interéthnique.
Si dans l'armement eurasiste il y aura
seulement des conceptions occidentales, l'échec total de
l'intégration euroasienne - et, en particulier, une
nouvelle faillite stratégique en Tchétchénie, selon le
modèle Khasavjurt - deviendra inévitable.
Pour la Russie, qui aspire à défendre l'idée
d'un monde multipolaire face à la civilisation
occidentale, arrachée vers la domination mondiale (en
tout cas, transocéanique), la stratégie de
autorenforcement, ainsi que l'entraînement dans son
propre orbite du plus grand nombre des peuples et des
états du continent, apparaît imperative. L'eurasiste
russe est par définition le patriote non simplement
russe, mais tatare, de Carélie, allemand, nenets,
tchétchéne etc. - le patriote de toutes éthnies de
Russie et Eurasie. Les propriétés du caractère national
du peuple russe (au déla de sa localisation géographique
au coeur de l'Eurasie et de sa tradition historique)
sont l'argumentation supplémentaire, ainsi que la
prédétermination, la condition naturel et organique, de
la mission de la Russie en qualité de créatrice d'un des
pôles alternatifs. L'homme russe peut s'identifier avec
le tatare, le bashkire, le daguestane, lutter pour leurs
intérêts, tandis que la bonne disposition réciproque (ou
bien la relation inverse) se rencontre moins souvent, si
n'est pas en général absente.
Cependant dans le cas particulier du peuple
tchétchéne, qui en vertu de circonstances historiquement
formées est devenu aliment pour les forces résistant au
consolidement de la Russie, un dilemma se présente ici.
Comme on peut reconcilier le soutien aux attaques russes
aux détachements des guerrilleros tchétchènes (ces
derniers évidemment rencontrent des sympathies chez
plusieurs Tchétchénes, nommément dans la Tchétchénie
Supérieure, antirusse) et la solidarité avec les
Tchétchénes en qualité d'ethnos euroasien?
Nous examinerons les schémas alternatifs à ceux
européens, puisque les derniers - comme nous voyons - ne
sont vraiment à la hauteur de l'objectif ambitieux de
l'élimination des divisions parmi les peuples
euroasiens.
" Asiatchina " ou " solution " asiatique ?
(4)
Il arrive que les deux peuples-antagonistes
soient tellement profondement enracinés dans la
Tradition, qu'on donne pas le prétexte de l'impact de la
modernité pour expliquer la lutte acharnée de l'un avec
l'autre. Il ne faut pas marcher trop loin pour trouver
des exemples dans l'histoire - nous avons ici
l'opposition dualiste du Iran aux nomades du Turan, de
la Chine aux nomades de Mongolie, des Russes aux
Polovesiens, etc. Bien sûr, chacun de ces peuples est en
possession des " valeurs requises" de tous les points de
vue. Mais ici la raison de l'opposition n'est pas
seulment dans la "collision des intérêts" ; c'est plutôt
le fait même de ce que, à quelque période de l'histoire,
chacun des deux peuples en lutte vient d'élaborer une
commune perception du monde dualiste (selon la formule
"propre"-"autrui"). Quand nous nous arrêtons sur la
traditionnel, "philosophique" - pour ainsi dir -
relation vers la mort, nous relevons une situation
opposé à l'image de la vie consacrée par la Tradition.
C'est-à-dire, les gens et les Traditions de l'Orient
probablement régardent la guerre, l'hostilité avec la
tribu ou le peuple voisins comme les conditions
spécifiques ou ils se sont trouvé a vivre - comme être
en lutte avec les ennemis de son peuple, avec les
ennemis de l'idée du peuple, à la limite - avec les
ennemis théologiques, et non comme "envie de
pacification ". En principe, si il-y-a proportionnalité
des forces en lutte, tels conflits ont le potentiel pour
la suite infinie - ainsi, pour exemple, les conflicts
interieurs en Afghanistan, et la contreposition à la
frontière Tadjiko-Afghane ; la même chose menace de
devenir pour Russie la lutte avec les separatistes, avec
l'aspiration antirusse parmi les Tchétchénes.
Une telle guerre est absolument mieux qu'une
livraison honteuse ou l'abandon; néanmoins, dans les
conditions actuelles, on peut l'accepter seulement comme
mesure temporaire.
Par quoi les conditions actuelles se
distinguent de ce qu'étaient autrefois, à l'époque oû
les chroniques historiques reportent les faits des
oppositions entre les peuples, consacrées par la
Tradition ?
Dans le passé les peuples d'Eurasie pouvaient
se permettre le luxe de l'antagonisme, puisqu'ils
étaient également heureux de résister à la tendance à
l'effacement des valeurs nationales dans le cadre de
l'oekoumène, chacun de ces-ci dans quelque mesure
représentait l'universe des valeurs. Ce n'est pas pour
rien, que le mot "oekoumène" - qui initialment
s'addressait pas non plus qu'à la plénitude et
auto-suffisance de leur civilisation propre aux Grecs
anciens, - au cours du temps est devenu international. À
l'avis des Grecs anciens, les valeurs des
"barbares" étaient "superflues" dans l'ensemble des
valeurs grecques. Cette approche était partagée par les
barbares mêmes, qui - en changeant les estimations dans
l'image correspondant - annonçaient que le "propre"
était "suffisant", mais l' "autrui" - "superflu". Avec
cela, le facteur de la guerre avec n'importe quels
ennemis extérieurs devenait insignifiant pour la santé
spirituelle de ces peuples.
Jusqu'à une certaine époque, tout ce passait
comme-cela. Cependant, à cette époque qui les historiens
appellent ère moderne, parmi les hommes il venait
évidemment de se former une nouvelle tendance - une
certaine autre relation vers l'être, une vision qui
différait radicalement de la vision traditionnel pour
chacun des peuples de la Terre. Cela encontra le plus
grand "succès" à l'Ouest, en Europe, mais finalement
trouva sa patrie actuelle dans l'Occident le plus
extrême, au déla de l'océan. Maintenant, la puissance y
existant prétend que cette vision soie universel.
Peut-être, la prémonition même de sa propre
condamnation - cette tradition amené par les courents
migratoires dans l'extreme Occident, lieux d'ambitieuses
expérimentations de création d'une humanité nivelèe,
privé d'idéales - a amené à ce qu'avant l'apparition des
Européens au Mexique, pour les raisons les plus
mystérieuses, se sont dégarnies plusieurs villes
Maya...
La tendance vers la stérilité des ses
traditions pouvait moins "opérer" en l'Orient ;
cependant, même ici maintenant on a pas assez des forces
pour ignorer l'influence qui vient de l'Occident -
l'expérimentation occidentale est allée trop loin, la
civilisation transocéanique a déclaré comme sa zone des
"intérêts vitales" tout le monde, chacun de nous.
Apparemment, pourquoi aurait-elle besoin de nous ? Elle
a déjà construit autour de soi-même une société heureuse
- donc vivez, enjoyez-la, et que tous le monde soit
envieux... Mais, voyons, au contraire - quelque chose
nous est demandé pour le maintien de ce bonheur: d'être
ouvert pour son puissant système de marché, que lui
permet de pomper à prix de solde les ressources de
nôtres marchées faibles, de nous en servir de son
dollar, de soutenir le travail réel et les marchandises
de son système financiére fictif... enfin, d'être le
plus ouvert qu'on puisse, pour qu'il soit assuré que
"sur les vastes espaces de l'ancienne URSS il n'y ait
pas de nouvelle puissance capable de défier le rôle de
leader des Etats Unis de Amérique".
On connait pas combien ce colosse expérimental
soit proche de sa chute (mais plusieurs specialistes le
prédisent beaucoup assurément), il peut encore emporter
après lui-même le monde entier. Dans cela consiste la
plus importante prémise du groupement des peuples (en
premier lieu des peuples d'Eurasie avec Russie à la
tête, comme directe héritière de la puissance qui freiné
l'assaut occidentale à l'époque précédente) face à cette
menace.
C'est précisement dans l'union avec les peuples
voisins, que la Russie pourra défendre sa civilisation
davantage; mais pour cela il conviendra ne s'adresser
pas aux exemples traditionnelles de opposition et
anéantissement réciproque entre les peuples, mais aux
exemples d'intégration des peuples selon une idée
commune bien plus anciens et consacrés par la
tradition.
On a témoignage sur la Terre d'empires
pluri-nationels partout et aux temps différents;
l'histoire relativement récente de la même Europe a
connu l'Empire Romain Sacré des nations germaniques, de
sorte que l'exemples historique inspirateur existe même
à l'Ouest du continent.
L'identité de la souveraineté nationale et la
présence des états particulies - c'est la même fable,
ainsi que la "incompatibilité" des peuples. Les mêmes
états Baltiques, les premiers sortis de la formation de
la URSS, maintenant aspirent à quitter instamment la
"souveraineté" à nouveau retrouvée, en participant à la
OTAN et la CE. C'est intéressant seulement de savoir
s'ils pourront en sortir aussi vite, si soudainement
souhaiteront ? Ce qu'est clair déjà maintenant - ils
n'ont aucune envie d'affirmer leur souveraineté, ils ont
simplement échangé "le cercle des relations". Il est
clair, qu'ils ont décidé simplement de passer à côté du
plus fort et - ce qu'est l'essentiel - le plus riche (au
niveau de rélations personnelles la conduite pareille a
même son nom spécial...), s'étant rendu compte que la
puissance financière de ceux-là est maintenant une
valeur plus importante pour eux que la nation ; ils
n'ont pas de temps à perdre, s'ils veulent être partie
"du milliard d'or" des partisans de la puissance
transocéanique. Tel est le destin qu'ils ont choisi - se
trimballer d'un centre de la force vers le
autre, soit la force propre ou sale, à mesure que
celle-là ou l'autre soit a son apogée. En tout cas,
l'exemple des pays Baltes prouve l'absence de liaison
directe entre "l'état particulier" et "la souveraineté
nationale" - ce qu'il faut comprendre au sujet du
règlement du conflit en Tchétchénie.
Solution euroasienne
En paraphrasant un
peu l'énonciation bien connue, on peut dire que la
diplomatie est le registre de la guerre pas ensanglé.
L'objectif proprement diplomatique qui se pose
maintenant en Tchétchénie est de persuader les
représentants de la vague radicale antirusse parmi les
Tchétchéns de ce que leur position est erronée, est
inopportune, a fait son temps, est contreproductive,
travaille contre le futur du peuple tchétchéne. Avec
cette partie du peuple tchétchène qui, sans regrét, a
réussi à confirmer sa situation de sujet actif et
capable de se reproduire, de manière ou d'autre,
directement ou indirectement, on viendra s'accorder même
après la défaite militaire directe. D'ici deux objectifs
mutuellement coordonnés - comment obtenir
l'inaltérabilité de ces accords et avec qui conclure
ceux-ci.
Pourquoi ces objectifs sont mutuellement
coordonnés ? C'est que les figures des chefs actuels de
la révolte tchétchéne sont liés à jamais à l'idée
séparatiste; surtout après que plusieurs de ceux-ci
n'ont pas desdeigné d'employer la terreur ouverte pas
seulement contre les peuples russes et autres voisins
vicini (Budënnovsk, Kizljar, Pervomajskoe), (5) mais
encore contre leur même peuple (les ecécutions des "
stareyshi-collaborationistes ", ecc.) (6). La
reintegration des figures pareilles à l'élite russe
semble peu probable, même dans le cas de Maskhadov, bien
que certains cherchent d'en faire un "modéré". Enfin, il
a accepté de participer directement à la planification
de toutes les opérations des guerrilleros, y compris
l'attaque perfide sur Grozny en 1996 après la conclusion
des accords du "armistice" de Khasavjurt et "l'operation
speciale explorative-diversionniste du batallion
Sh.Basayev" dans l'hôpital de district. Dans le cas oû
les plans des separatistes radicaux étaient réalisés,
ces leurs actes ne seraient plus considéré simplement
comme la tache sale de la biographie, mais, au
contraire, acquéraient l'auréole d'exploits. Voilà
pourquoi ceux-ci continuaient et continueront à suivre
le chemin separatiste.
Négocier avec ceux-ci, c'est déjà inutile
; probablement, c'était justifié en 1991, mais la
direction du pays de ce temps-là - comme on l'a déjà dit
est plus haute - avait tout à fait des autres buts. Pour
qu'il y aient des chefs de la résistance tchétchène
noveaux, pas couverts par la boue de l'infamie, s'il est
convenable, les "nobles révoltés " actuels doivent
partir. Ici deux variantes - rigide (à la Dudayev) et
molle (à la Raduev) - ou au contraire, s'il vous plaît;
probablement, dans cela on comprendra l'aide fraternelle
du peuple russe aux Tchétchènes - mais simplement nous
n'admettront pas que parmi leurs héros marchent des
canailles.
Avec les commandants ordinaires, qui le destin
nous fera trouver sur les places libérées, on pourra
s'accorder ; et après une telle rotation des "effectifs"
- certificat incontestable de la défaite portée -
personne, y compris chez eux-mêmes, n'aura pas de
doutes, qu'ils présentent en Tchétchénie une courant
minoritaire, c'est-à-dire, ceux qui se trouve dans la
minorité, représentent seulement un parmi les groupes de
l'influence, à côté des autres, plus ou moins
pro-russes.
En principe, après que les guerrilleros
tchétchénes ont exterminé ou ont obligé à partir toute
la population non tchétchène sur le territoire de la
Tchétchénie, garantir la souveraineté nationale n'est
pas si difficile (en raison de l'absence de frictions
interethnique et interconfessionales dans cette région),
il suffit seulement que les parties contractantes
reconnaissent que la séparation des états n'est tout à
fait necessaire. Mais, quant aux contradictions et
offenses accumulées, l'histoire n'a pas encore trouvé
moyen meilleur pour leur résolution, que la
compréhension de l'existence d'un ennemi commun. À la
rencontre de ce-ci il ne faut pas même travérser
l'océan.
À titre d'exemple, on peut amener la dynamique
des relations entre la même Tchétchénie et Grusie
(Géorgie), qui étaient des ennemi-antagonistes
historiques. Tellement qu'en Tchétchénie avant le XIXme
siècle il y avait des esclaves - Géorgiens amenés des
ruées. Mais à la fin du XX-ème siècle, le collapse de la
URSS a apporté à la Grusie des vents nouveaux - elle a
été demandé dans la OTAN, s'est approchée aux nouveaux
"maîtres de vie", a commencé à participer aux
initiatives antirusses, se préparer au nouveau rôle de
"cordon sanitaire" de l'Occident. Dans cette arène
on a la convergence d'intérêts avec le régime
separatiste en Tchétchénie, maintenant transféré à
l'état de partisans. Toutes les offenses historiques
étaient oubliés et maintenant le Ministère des Affaires
Interieurs et les militaires russes reprochent
constamment à la direction "indépendant" pro-OTAN de
Grusie de minauder avec les guerrilleros tchétchénes.
C'est-à-dire - ainsi que illustré par l'exemple donné -
que les relations entre les peuples peuvent être aussi
mobile que les relations interpersonnelles.
Sous ce rapport l'approche géopolitique
représente un'instrument singulièrement adéquat et
suffisant mobile de réaction conceptuelle à ces
déplacements.
Nous nous rappellerons les événements du début du
conflit azéro-arménien, tousjours dans le cadre de la
URSS. L'Arménie alors - en tant que "démocratique"
(maintenant nous comprenons, qu'alors sous ce mot ils
avaient en vue "pro-occidentale") - se préparait à
sortir de la formation de la URSS ; les intellectuels,
avec à la tête la feu Starovoytova, étaient à son
faveur.
Maintenant, quand l'Azerbaidjan "indépendant",
adversaire de l'Armenie, a choisi de s'orienter vers la
Turquie, les EE .UU. et la OTAN, déjà les eurasistes
sont engagées pour le soutien de l'Armenie.
En supposant l'approche analogue dans les affaires
tchétchénes, il est facile de voir tomber au-dessus de
la Grusie antirusse et pro-occidentale le danger de
devenir le bouc émissaire et l'ennemi commun pour les
participants au conflit tchétchéne, tellement les noeuds
de la contradiction entre les Tchétchénes et les
Géorgiens sont enlacées - surtous après les rumeurs des
médias sur les collisions entre les habitants géorgiens
de la gorge de Pankisski et les " réfugiées tchétchènes"
qui cherchaient s'enfuir.
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